Clark foam  c'est fini!

Clark  foam était  le  fabricant  le plus important  en quantité de pains produits, la  nature ayant horreur  du vide , je  vois  mal l’industrie du surf,  shapers, shops etc aller élever des chèvres dans le Larzac américain, donc la production se fera mais ailleurs pour fournir ce business énorme qui  n’a rien à  voir en quantité avec le marché français.
Et si l’administration américaine mue par une soudaine frénésie écologique avait pour but louable de réduire les pollutions et les risques humains, elle  n’aura fait que taper en touche et déplacer le problème  vers des pays moins regardants et affamés de nouveaux marchés. (Refrain connu).
Il sera toujours beaucoup  plus  facile alors  de dire<< Les pollueurs c’est les autres.>>

Il aurait peut-être été plus courageux de participer à  l’effort de M. Gordon Clark  afin de rendre cette industrie la plus  propre  et la plus respectueuse de l’individu possible.

Il serait  surtout temps que les Etats-Unis prennent conscience de la globalité du monde et que la vie  ne s’arrête pas à leurs frontières.
Ce qui n’est pas devant ma porte n’existe pas.

Consolons-nous tout  de même, dans l’immédiat, et avant l’interdiction totale de TDI en Europe, il nous reste la caisse à  poisson, le polystyrène, mais jusqu’à  quand ?

Cette mutation semble  irréversible à moins qu’une nouvelle mousse ne voit le jour.

En attendant messieurs les surfers, vous allez surfer époxy !

Je remercie vivement M. Gordon Clark de m'avoir permis de jouer, de rêver et de faire un métier magique.

FP

Bonne session ce dimanche  à  Hendaye, 1.m/1.5m  de vague , le vent oscillant du  sud -ouest- au  nord-ouest et pas loin d'une vingtaine de voiles dans une température plutôt  douce.

Pas de photos  d'action, mais une image en disant long sur la  violence des éléments, cet homme ayant perdu son gréement et sa combi  lutte désespérement contre le vent ..... Le windsurf quel sport tout de même !

Si les baleines ont fui depuis longtemps les eaux de Biarritz, persécutées qu’elles étaient,  il n’en est pas de même  pour les surfeurs qui auraient plutôt  tendance à  se multiplier.  

<<Coassez et multipliez-vous>>  a dit le Seigneur à  cette engeance en néoprène.

Le vieux port, anse naturelle où l’on tiraient les baleines au sec pour mieux les dépecer, a laissé place libre à une race d’amphibiens qui,  braves parmi les braves défient tout au long de l’année les éléments pour assurer la sécurité des baigneurs la saison venue.  

En ces temps de frimas, ils sont dans l’eau  2 fois par semaine sous l’égide du  Biarritz Sauvetage Côtier et de leur moniteur. 

Séances de « paddle board » autrement dit planche à  ramer, body surf dans les vagues, etc. Formation difficile et  astreignante mais  dans une ambiance vraiment sympa pour ces jeunes qui  viendront assurer la sécurité de tous en bord de plage dans  les années à  venir.    

Ce dimanche là, je les ai  suivi de l'objectif, le  vieux port puis  le goulet de la villa  Beltza. 

Et puis  je me suis trouvé face à  elle.